mercredi 19 septembre 2007

Platine


Si vous ne connaissez pas Fabrice Colin, c'est un peu comme si vous aviez chez vous un juke-box auquel il manque le manche. Avec une régularité si fortiche qu'on pourrait la croire alsacienne, cet ancien catcheur reconverti dans l'onirophagie est branché directement sur la musicosphère. Grâce à lui, je découvre, comme si j'avais seize ans, toutes mes dents et un peu de temps, un paquet de pop-anthem qui m'aident à travailler autant en gagnant moins. Grâce à lui, donc, je détiens dans mon Mac la chose délicieuse qu'est Drowaton, des Starlight Mints. Par exemple, Seventeen Devils, bien à fond dans l'écouteur à 4h57 du matin, je peux vous dire que ça redonne de la couleur à votre café et vous permet d'apercevoir quelques ptérodactylos dans le ciel de Paris est. Toujours grâce à DJ-Fab, on écoute en ce moment Silverchair, BLack Francis (oui, vous savez, le mec qui change de nom comme d'autres de conseillers, et qui a commis en son temps quelques perles atomiques - et pour la petite histoire sachez qu'autrefois, il y a fort longtemps, votre serviteur écrivait des chroniques de disques avec son pote Yves Pagès, mandatés par un autre larron ami, Viviant de son nom, et que c'est le Pagès à qui échut de causer dans Guitare & Clavier des Pixies, de leur premier disque, qu'on a écouté la lippe bandante et l'ouïe chahutée. Perso, j'avais chroniqué Tom Waits, The Damned, et sûrement les Residents, mais un courrier des lecteurs nourri, et assez haineux, m'avait obligé à démissionner. J'ai juste eu le temps et l'occasion de manger kasher avec Marcel Dadi avant qu'il se tue en avion. La vie est bizarre et retorse, mais c'est comme ça.

1 commentaire:

  1. Il t'est arrivé de croiser Nicolas Ungemuth, à l'époque de Guitares et Claviers?

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