Ah, au fait, lu (ok: parcouru), dans L'Express, cette very bonne nouvelle:
"De janvier à mars 2011, 510 livres vont investir les étalages des librairies françaises. Contre plus de 700 sorties en septembre, une baisse de 30% de premiers romans par rapport à la rentrée 2010, la rentrée littéraire 2011 s'annonce très prudente !"
Bon, tout ça est bien beau et rassurant, mais si on lisait les livres ? et qu'on s'aperçoive que même moins de livres sont beaucoup moins prudents? Que cent dix livres en rendent ridicules et grotesques (pour ne pas dire "rigolos et vains") quatre cent autres? Enfin, quand l'Express nous donne ces chiffres, je suppose qu'il a lancé une armada de critiques pointus sur les productions des éditions Quidam, Absalon, Argol, LaureLi, Tristram… "Très prudente": la dernière fois que j'ai lu l'expression c'était là : "Secret bancaire: la Suisse agit de façon très prudente — swissinfo.ch - 28 févr. 2011" On en est là.
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