jeudi 6 mars 2014

Violence faite aux femmes, ou comment protester… du bout des lèvres

La campagne – pardon, le "flash-mob" – contre la violence faite aux femmes, et destinée aux hommes, joue apparemment sur le symbolisme. En demandant aux hommes de manifester leur solidarité avec les femmes battues en se mettant du rouge à lèvres. On peut en penser ce qu'on veut. C'est vrai que ça ne coûte rien de se mettre un peu de rouge allure velvet de chez Dior. Enfin, façon de parler. Hum. Bon.
Le seul problème c'est que les gens qui ont conçu cette campagne choc n'ont pas l'air de vivre dans le même monde que nous – pour preuve, la date à laquelle ils invitent au grand peinturlurage buccal contestataire… Car, jusqu'à nouvel ordre, le vendredi 8 mars (cf. en bas de l'image: "envoyez vos photos avant le vendredi 8 mars minuit") n'existe pas cette année. Heureusement, en matière de com', les lapsus n'existent pas, c'est bien connu…

3 commentaires:

  1. C'est sûr qu'entre l'appel d'Andrea Dworkin "I Want a Twenty-Four-Hour Truce During Which There Is No Rape" (1983) et l'appel à mettre du rouge (2014), on sent que la prise de conscience germe chez les hommes...

    Ah, tiens, je vois aussi qu'il est surtout question de "s'engager à prendre la défense" des femmes agressées. Manquerait plus qu'elles essayent par elles-mêmes... Et pis manquerait plus qu'on s'engage directement à plus agresser...

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  2. Claro,arrête d'écrire sur les femmes..

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    1. Vous avez raison, je n'écrirai plus désormais que sur des sujets qui ne fâchent pas, comme la tauromachie, le fist-fucking et le saut à la perche.

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