vendredi 15 mai 2015

Quelque part dans un univers parallèle…


1 commentaire:

  1. J’AI DEVORE L’OGRE

    Etait ce la succession des temps plus ou moins libres de ce mois de mai, les commentaires recommandables et autres conseils ou impressions de lecture, ou encore était ce simplement la curiosité ? Quoiqu’il en soit, j’ai dévoré presque tout l’ogre (enfin ce qui était comestible en magasin), en fait un repas à 6 plats dont 2 superfétatoires.

    Max Blecher Aventures dans l'irréalité immédiate (cf ce blog et les remarques du traducteur 15-01-15)

    Fabien Clouette Quelques rides. Capvrai et Cashon sont dans un port (breton ?) avec tout ce qu’il faut (hôtel(s), cimetière de bateaux, chasseurs et (parfois même) touristes). L’hôtel justement, où personne ne vient jamais. Capvrai veut le rendre un peu plus attractif. Mais au lieu de cela, c’est une plateforme que la municipalité construit pour permettre aux touristes de voir les bateaux s’échouer dans le cimetière à bateaux. Entre temps, il y a eu meurtres, du chef de l’hôtel initial, du directeur du second hôtel (mais cela reste en famille). Restent la rouille des épaves, les carreaux de la piscine vide. Impressions de lecture : cela se lit bien, reste agréable en tête.

    Savina Dolores Massa Ma Fille folie. C’était évidemment à lire au moment du mariage pour tous pour corser les débats : une dame d’âge raisonnable –Maddalenina- et quatre pères (dont un saint – père, Don Palmerio), et plus si on admet le cierge (a t'il été vraiment pris en compte lors des manifs de la dite association ?). Il faut reconnaître que hormis le dit Don Palmerio, les autres ne sont plus trop « opérants » (émasculé – mais par un taureau; homosexuel – quasi notoire (pas le taureau); et pré-pubère- lui non plus pas le taureau). Je point-virgulise pour bien montrer les différents détails anatomiques qui font que....Le tout dans une Italie (Sardaigne) aux mœurs rigidifiées. Maddalenina sera t'elle l'heureuse mère qu'elle a la prétention de vouloir être (et si cela se devait, ce serait une fille). Le matriarcat a encore de beaux jours en semant sarde.

    Maurice Mourier Dans la maison qui recule. Un régal à en lire les commentaires des éditeurs. Mais cela ne passe pas (pour ma part) à la lecture du livre. Du sous Pierre Dac (ou alors ce dernier était franchement au dessus du lot). Est le personnage de Faux Derche qui me fait réagir ainsi ? ou les subtilités textuelles (la Femme Hélique, la colle à bois – la caravane passe, ma mère d’alors, quand ma mère douille…). A la longue ça lasse (en deux mots). Tout compte fait, c’était déjà dans le titre. Mais je l’ai déjà dit ici, je préfère à la maison qui recule l’usage qu’en a fait (avec l’aide un ovin) Alain de Greef devant le CSA. Une déception donc, d'autant que l'auteur n'est plus le pigeon de l'année (3 ou 4eme livre), je resterai donc fidèle à mon maitre (63, cela va de soi) et aux frères Fauderche (Jules et Raphael) de Bons Baisers de Partout (ce sont d'ailleurs eux qui inventèrent le fameux Schmilblick).

    Mathieu Brosseau Data Transport (idem voir les commentaires sur ce site 07-05-15)

    Lucien Ganiayre. L’orage et la Loutre. (j’en ai déjà parlé, faisant (référence à Maurice Renard), c’est un peu ce qui m’a fait vouloir lire le reste. J’aimais bien cette ambiance d’un monde rural (aujourdh’ui disparu), et cette intrusion du fantastique (encore sage – loin des fureurs de Mad Max – une peu comme la musique – « quand on ne sait pas jouer, on monte le son »). Mis en ligne à la suite de Data transport (07-05-15)

    Reste à découvrir le prochain (mais cela sera pour aout)
    Marie Cosnay Cordelia la Guerre. j’aime bien son billet dans le matricule des Anges. Un coté prof de lettres qui m’aurait surement fait apprécier le latin (qui hélas me fut rébarbatif, mais qui m’a servi plus tard pour me débrouiller en espagnol (pardon en castellano) en Amérique du Sud.

    Bref un départ très correct pour les Editions de l'Ogre, une belle impression et édition, on en mangerait.

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