mercredi 14 novembre 2007

Bilan Blog


Petit état des lieux
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Fabrice Colin: C'est mon juke-box. Et même si j'ai une profonde aversion pour myspace, ce titanic incoulable où tout1chakun croient être l'hami de Pit Doherty et dialoguer avec Miss Chteupompegratosse, c'est là que je cherche le mini-graal matinal. Cinq étoiles pour l'ami Fab.

Garp, on le sait, est l'agité de la toile, l'araignée qui voit tout, entend tout, répète tout. Fidèle acharné, écrivain rongé par la modestie (c'est rare), il nous offre son enthousiasme et jamais ses sarcasmes, sans lui c'est sûr il manquerait something.
Associer
Bartleby, lui, c'est la foire. Plein de good and great freaks. Un homme qui prend une phrase de Pessoa comme maximoblog ne peut pas être foncièrement mauvais. Et s'il s'illustre d'un dos de Bacon, on applaudit. C'est du sérieux, du vigilant, de l'actif.

Dash, comme son nom l'indique assez, est oblique à fond. Très kultur-pop. Mais l'oreille aux aguets. Rebondissant pas comme un. Franc du collier, certes. Plume d'acier.

Tabula Rasa: C'est un cas. C'est Prof. Sérieux. Consciencieux. Un über-lecteur. Qui ne laisse rien passer. Si j'écris un jour une merde, il m'en décrira très exactement la forme et la couleur (et en plus je dirai merci). Curieusement, le petit +, chez Mister Fausto, c'est sa fragilité. Sa proprension à l'infime fissure.

A Country for Old Men: LE trublion. Partout et à la fois. La fouine galactique. Avec en prime une belle sincérité. C'est le onzième beatles. Il en revenu mais il y retourne. Pas la langue dans sa poche, mais sur l'établi. Bouillonnant d'envies diverses et moléculaires.

Odot: bon, si vous n'avez plus d'acide sous la langue, faites-lui confiance. Avec lui vous irez dans la galaxie d'ici. Capable de sillonner d'improbable sillons (eh oui, le vynile still exists) comme de critiques épiques, il taille, essaime, explore. Plume-qui-chante, s'il était indien.

La Bruyantissime: Un drôle de volcan. Le genre à vous tutoyer tout en tripotant une charge de plutonium. Mine de rien, une belle rigueur. Cortazarien de nationalité, il touche lui aussi à tout et sans morgue.

Babel Twenty-Five: Un écorché qui recoud les peaux. Bourré de contradictions et malhérien en diabloe, il va au fond des choses et voit d'autres choses. Pynchonite aiguë. Tant mieux. Légèrement hypnotique, aussi.

N'importe quoi dans le désordre: Ah, l'encyclopédie de l'imprévisible. Une manne. Un tourbillon qui sait la vitesse d'écrire. De l'assurance. De l'aisance. Bref, tout sauf n'importe quoi mais une belle idée du désordre.

Le Festin Mue: Là on touche aux racines de l'émotion. Fraîcheur et plaie. Un rendez-vous. Un feuilleton. Et un pynchonoïde de choc.

TO BE CONTINUED…

9 commentaires:

  1. Heu...j'ai beau être un agité de la toile, je n'ai pas réussi à mettre le majeur sur l'adresse myspaciale de Miss Chteupompegratosse.
    Mais à quoi donc ça a servi que je t'explique comment insérer des liens dans ton blog, hein ? [ceci dit sans vouloir te coller la honte :) ]

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  2. Hehe...fouine galactique ? je n'aurais pas vu les choses comme ça, mais j'accepte volontiers...

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  3. Sacré farceur ! Tu as trouvé le site de la Miss...qui doit se demander d'où lui viennent tous ces soudains clics. ;-)

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  4. Tu as à la fois mis le doigt sur la force de mon obssession presque stade-analesque et sur ma faiblesse. Pas certain de devoir te remercier ;-) Mais Prof, je prends: c'est de famille malheureusement.

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  5. Ahaah!... "Le genre à vous tutoyer tout en tripotant..." Punaise! pendant trente secondes j'ai cru que c'était sexuel! Quel malade, j'avais lu: "...tout en SE tripotant..." Pfff... j'ai eu peur. Ceci dit, merci beaucoup monsieur.
    Tout en se tripotant... quel malade...

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  6. Vraiment sympa de ta part merci! "Un tourbillon qui sait la vitesse d'écrire". Je porte ça sur mon badge maintenant, au boulot. (de toute façon ils me prennent déjà pour un cinglé). A+

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  7. L'un recoud, l'autre est une plaie (fraîche !); faut que je fasse gaffe à pedro si j'ai bien suivi...

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  8. Percé à contre-jour et touché-coulé au coeur...

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