mercredi 2 avril 2014

Super Super Super Super Super Super Super Super: Colin et la confusion des genres

Illustration © site http://cafe-powell.com/
Nous avons la joie de vous annoncer la naissance de Super 8, jeune maison d'éditions dont les heureux parents ne sont autres que les membres de l'équipe Sonatine, à savoir François Verdoux et Anne-France Hubau-Nicolas à la direction, Arnaud Hofmarcher et Marie Misandeau dans le comité éditorial, ces deux derniers œuvrant par ailleurs à la mise en orbite des missiles Lot 49.
Super 8 sera alimenté en textes par l'écrivain et néanmoins ami Fabrice Colin, qui présente ainsi le projet:
"Nous prônons la confusion des genres, les fables déjantées, les aventures ludiques et la participation active du lecteur."
Vous voulez en savoir plus? En ce cas, je redonne la parole au trublion Colin:
"Notre littérature pop, nous la voulons explosive, fragmentée, délirante, sans complexe, ni stupidement élitiste, ni béatement mainstream. Du noir, oui, mais du féroce. De l'humour bien sûr, mais ravageur. Du nerf, surtout, de l'effronterie, et toujours de l'audace."
Au menu de Super 8, donc, du réalisme où surgissent le fantastique et d'étranges créatures. Huit titres paraîtront en 2014, dont, en avril, L'Obsession, premier roman de l'Américain James Renner, et Carter contre le diable, premier roman de son compatriote Glen David Gold. Bradley Cooper tiendra prochainement au cinéma le rôle de l'écrivain héros d'Obsession. Johnny Depp est, lui, pressenti pour interpréter le rôle de Carter. Paru une première fois en France en 2002, chez Michel Lafon, Carter contre le diable a été traduit en plus de 15 langues.

1 commentaire:

  1. triste (et bonne) nouvelles
    si j'ai bien compris Attila devient le nouvel Attila (et le Tripode)
    et en prime on gagne un Super 8
    ce qui fait quelques livres intéressants en plus

    chez Attila,leur dernier ouvrage était double : de Alberto Laiseca on pouvait lire "l'épopée du roi Thibault", et en tête bêche "Aventures d'un Romancier atonal"
    deux textes assez déjantés d'un argentin obscur car peu ou non traduit
    et puis ils avaient une présentation soignée de leurs lives (cf "les Cobayes" de Ludvik Vaculik)

    si j'ai bien compris, aussi, le Tripode garde le logo d'Attila alors que le Nouvel Attila adopte un poisson séché (??)
    mais va t'on encore subir les oeuvres complètes d'Edgar Hilsenrath ??
    c'est dommage "L'homme qui savait la langue des serpents" d'Andrus Kivirahk, un estonien était fort surprenant (ah ces auteurs baltes...., réservez déjà "Vilnius Poker" de Rivadas Gavelis (Monsieur Toussaint Louverture), c'est pour incessamment sous peu)

    pour Super 8, désolé, je ne demande qu'à être surpris (ce qui devrait être possible)


    RépondreSupprimer